Archives mensuelles : octobre 2009

Tous sauf un de Nadine Brun-Cosme et Anne-Isabelle Le Touzé

Genre : Album
À partir de 4 ans
Parution en Octobre 2009
-illustrations sous copyright des éditions Points de suspension-


Tous sauf un, aux éditions Points de suspension
« Depuis toujours, ce loup-là mangeait les moutons. Les bruns, les blancs, les maigres et les bien ronds. Dès qu’il en voyait un pointer le bout de son museau, c’était plus fort que lui : hop ! Il sautait dessus et l’avalait tout cru.
Ce loup-là mangeait tous les moutons.
Tous, sauf un. »

Voilà un personnage principal bien planté : un loup « loup » jusqu’au bout des griffes, musclé, affamé, rapide et extrêmement carnivore, qui adore gober les moutons, effrayer les enfants et détruire les petites fleurs fragiles…

le loup fait peur aux enfants

Mais, trois grains de sable se glissent dans ce rouage si bien huilé : un mouton refuse de se faire dévorer, un enfant refuse d’être effrayé et une petite fleur survit à toute entreprise de démolition…

Voilà notre loup face à un problème, et même, face à trois problèmes ! Un mouton, un enfant et une fleur, qui le mettent en échec :

« Et bougre, ça l’énervait si fort ce[s] plus malin[s] que lui ! »

Jusqu’au jour où le loup réussit à éliminer ces obstacles… Mais !?!…
La suite est à lire dans Tous sauf un !

C’est une très belle histoire que nous raconte Nadine Brun-Cosme. Écrivain, pédagogue et psychothérapeute de formation, elle touche ici des thèmes comme la compétition, la volonté de toute puissance et la frustration. Avec une construction efficace, ponctuée de phrases qui reviennent comme autant de petits refrains, elle amplifie le plaisir du lecteur-auditeur. Rien de plus gratifiant que d’anticiper des mots attendus (sans oublier le zeste de poésie que cela apporte). Et la morale de l’histoire, pleine de sagesse, montre que l’épanouissement passe aussi par une acceptation de nos propres limites…

Le loup la nuit

Anne-Isabelle Le Touzé illustre gaiment cette histoire avec des pages d’une apparente simplicité : les personnages sont explicites, cernés de noir. En y regardant de plus près, le travail des nuances, des colorations, des effets du décor, est très achevé. Rien de simpliste dans le feuillage des arbres, mais un jeu d’impressions, de traces et d’aquarelles qui donne une belle profondeur aux pages.

Si l’on ajoute à toutes ces qualités le travail soigné des éditions Points de suspension et leur attachement à publier un album imprimé avec des encres végétales, sur du papier issu de forêts gérées durablement…

Que demander de plus ?

Tous sauf un !

Tous sauf un de Nadine Brun-Cosme et Anne-Isabelle Le Touzé
Aux éditions Points de suspension
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La vie commence de Stefan Casta

Catégorie Littérature jeunesse -Roman-

 

Pour pré-ados et adolescents

Parution en septembre 2009

 

Stefan Casta« Elle se dirige vers le marchand de journaux et s’arrête devant les gros titres, ceux, par exemple, des journaux du soir tels que l’Aftonbladet et l’Expressen. Elle les observe un bon moment sans comprendre de quoi il s’agit. Elle ouvre la porte et avec son sac elle se glisse parmi les tablettes de chocolat, les sachets de chips et les magazines avec des femmes souriantes sur les couvertures. Ça sent le hot-dog et le café, elle s’aperçoit qu’elle a faim et elle essaie de se rappeler à quand remonte son dernier repas. »

 

Elle, c’est Esmeralda, ou Alice, ou Louise, ou Caroline, selon le jour et la situation. Elle se rend à la ferme des Bertilson mais c’est chez Brigitte l’ancienne cantatrice, Gustavo l’italo-suédois et Victor l’étudiant en philosophie (« la seule discipline où il restait encore des places ») qu’elle s’arrête.

 

Et elle reste avec eux, adoptée par le chien Piccolo, attentive à nourrir les mésanges et les verdiers, parlant aux moutons dont elle s’occupe… mystérieuse.

 

 

On ne sait presque rien d’elle, sinon qu’elle est soumise à de brusques crises pendant lesquelles « ses yeux semblent bloqués » et des bulles de salives se forment à la commissure de ses lèvres.

 

Victor, le narrateur, sait aussi qu’elle est en fuite, et recherchée par les passagers d’une Saab noire :

 

« Je reconnais l’homme et la femme. Les mêmes personnes que la dernière fois. Ils ont des chaussures montantes, des manteaux épais et des écharpes. La femme a un bonnet gris sur la tête. Dans sa main droite, elle tient une serviette avec des papiers importants. Elle a des gants en cuir marron.

Je comprends soudain qu’il y a urgence. C’est une question de secondes. Je me précipite dans le salon et ramasse à la hâte les draps et la couverture de la fille que je fourre dans la penderie. C’est tout ce que j’ai le temps de faire.

On entend frapper à la porte de façon décidée.

 

-Ouvre ! hurle Brigitte.

-OK, je murmure.

-Bonjour, je dis à l’homme et à la femme derrière la porte. On se promène ?

 

J’ignore d’où me viennent ces mots. C’est peut-être la colère qui me donne du courage. La situation a quelque chose de comique mais ce n’est sûrement grâce à nous. »

 

C’est un roman proprement envoûtant qui sort de l’écriture de Stefan Casta (et de la traduction d’Agneta Segol). Bien sûr, la suite des événements et le mystère qui plane sont prenants.

Mais plus captivante encore est cette ambiance, quasi-magnétique et très finement rendue.

 

 

Un coin perdu de Suède au bout d’une route indiquée par la pancarte « Moon »…
La campagne, les soupes du jour de Gustavo, les « veritamente » de Brigitte et le chevreuil aux bois d’or… Ne pas s’y laisser prendre est aussi difficile que de résister au personnage d’Esmeralda Alice Caroline Louise.

 

 

La vie commence de Stefan Casta, aux éditions Thierry Magnier« La fille frappe à la gigantesque porte. On dirait un tout petit oiseau qui donne un coup de bec à un très gros arbre. »…

 

 

 

Le bel avis de Clarabel est à lire ICI.

 

La vie commence de Stefan Casta

Traduit du suédois par Agneta Segol

Aux éditions Thierry Magnier

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Chaude La Planète de Sandrine Dumas Roy et Emmanuelle Houssais

Catégorie Littérature jeunesse -Album-
À partir de 8 ans
Parution en septembre 2009
(illustrations sous copyright des éditions du Ricochet)

Chaude la Planète, aux éditions du Ricochet« De toutes les régions de la planète, s’élève la même plainte :
« Le soleil est trop chaud,
trop près, trop présent,
on ne peut plus respirer,
il ne pleut pas assez… »
Pour comprendre ce qui détraque l’atmosphère, les animaux organisent un congrès. »

Une décision est prise : celle d’envoyer les dauphins recueillir des informations, « Du fleuve Jaune à l’Amazone, de l’Arctique au Pacifique ».

la planète de Chaude La Planète
Les coupables de ce réchauffement climatique sont vite débusqués : ce sont les vaches !

« Elles sont partout ! et si nombreuses !
Elles passent leur vie à brouter,
à ruminer, à péter et à roter. »

Quelle solution adopter ? L’éradication totale des bovins ?… Leur mise à la diète ?…

« Les poissons chirurgiens pensent à leur enlever deux ou trois estomacs : « Si elles ruminaient moins, elles roteraient moins ! ». »

les poissons chirurgiens

Les réduire en vachettes minuscules ?
Le « p’tit marsouin » trouvera la réponse de ce problème « chaud »… Quoique : il n’est pas dit qu’il sera assez rapide…

À vous de vérifier cela en lisant Chaude La Planète, un livre étonnant dans la collection Les albums citoyens.

Étonnant, car à contre-courant du discours communément entendu : pas de dramatisation ici, mais de la fantaisie et de l’humour. Les animaux ont plus d’une idée derrière la tête et certaines sont pour le moins très saugrenues…

Le texte de Sandrine Dumas Roy est didactique avec ses apports autant géographiques que langagiers :

« Chacun y va de son cri :
Certains hurlent, d’autres babillent ; certains barètent, d’autres blatèrent.
Il y a ceux qui gloussent, qui glapissent, qui glougloutent… ceux qui cacabent ou qui craquettent… ceux qui hululent, qui stridulent, qui zinzinulent ou qui tirelirent. Il y a ceux qui roucoulent, qui caracoulent et qui coucoulent… »

tableaux de vaches

Les illustrations inventives d’Emmanuelle Houssais ne sont pas en reste, avec des découpages-collages, des dauphins munis de parachutes, des zèbres en complets-vestons et des cochons à fleurs…

Le tout donne un album qui sensibilise les lecteurs aux problèmes écologiques sans les effrayer ni leur faire subir l’habituel pessimisme.

Chaude La Planète est un album à lire et à relire pour y débusquer tous les clins d’œil cachés à l’intérieur : une vache qui butine une fleur, une autruche en skate-board, une coccinelle sur un grand-bi… et j’en oublie !

kangourou en vol...

N’oubliez pas de passer sur le blog des éditions du Ricochet pour feuilleter les premières pages de l’album en ligne…

Chaude La Planète de Sandrine Dumas Roy et Emmanuelle Houssais
Aux éditions du Ricochet
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Vestine, une légende noire de Virginie Jouannet Roussel

Catégorie Littérature Jeunesse -Roman-
Parution en octobre 2009
À partir de 15 ans

Virginie Jouannet Roussel« Moi je suis alsacienne.
À moitié, on va dire. L’autre moitié englobe une jambe perdue et les trous dans ma mémoire.
Je recompose, forcément.
Les souvenirs se sont effacés en pointillés et l’enfance est tombée dans un trou qui fait tache en plein dans les cauchemars. Alors je recompose pour ne pas qu’il grandisse en aspirant les petits souvenirs qui se trouvent à la périphérie, je brode sur la ligne pointillée avec mes images d’enfance, les lettres de mes frères et les stigmates qui fixent les souvenirs dans ma peau… »

La collection D’une seule voix d’Actes Sud Junior porte bien son nom : dirigée par Jeanne Benameur et Claire David, il s’agit de
« textes d’un seul souffle […] à murmurer à l’oreille d’un ami, à hurler devant son miroir, à partager avec soi et le monde ».

Dans Vestine, une légende noire, la voix qui s’élève porte haut. Les mots transpercent, touchent au cœur, dans ce récit de l’indicible, fluide et fort à la fois.

« Vestine » est celle qui parle ici, sous le prénom français qu’elle a choisi.
Son pays d’origine se situe bien loin de l’Alsace : le Rwanda. Là-bas, dans cette « autre vie », on l’appelait Mukagatare, et elle avait encore ses deux jambes…

Le docteur Bernstein l’aide dans son travail de reconstruction :

« On a commencé la thérapie en 96, quand ils ont retrouvé mon père, là-bas. Le vieil aveugle me réclamait et les cauchemars sont revenus. Je savais ce qui m’attendait si je retournais au pays. Une fois là-bas je ne pourrais plus échapper aux diables noirs ni au bruit des fusils. Tchak-tchak-tchak…
Je reverrais les corps-carcasses, les corps qui éclatent, les corps qui dorment sous un pagne orange. Ma sœur sans nom, les bébés rouges… »

Vestine évoque sa vie en France, aux côtés d’une mère d’accueil exigeante :

« « C’est pour ton bien, Vestine », alors j’ai appris : haricot, électricité, avion, manger, sortir la poubelle, robinet, docteur, deux fois deux, prothèse, bonjour madame, maman-papa-Mona-Sandra-Anna, solfège, blanc-noir, oui-oui à l’école, Cendrillon, monsieur Emile Zola, le département de la Loire, la production de charbon, le triangle isocèle, mais ça ne suffisait jamais […] »

Chaque mot appelant le suivant, c’est l’histoire de cette enfance qui surgit, ses jeux de fillette lorsqu’elle se fait « petite mère » portant son « bébé bananier » :

« au milieu du bouquet de palmes, le fruit de l’arbre ressemblait à un gros maïs langé dans ses feuilles, il suffisait de le détacher en tournant, comme on dévisse une bouteille. Des bébés bananiers qu’on baptisait Nibaweza, Barankekicyi, Kubwimana ou Manishiwe. Nous les attachions sur notre dos avec un morceau de pagne et nous nous promenions ainsi […] »

Vestine a maintenant 27 ans, et sa résilience passe par la prise de parole, sa prise à bras le corps de ces jours dramatiques où la folie destructrice des hommes a frappé, modifiant Vestine et le regard qu’elle porte sur son passé et sur son futur.

C’est un récit magnifique que nous offre Virginie Jouannet Roussel (après son recueil de nouvelles pour adultes chroniqué ICI) : puissant, d’un seul tenant, et porté par une énergie incroyable.
Impossible de s’en détacher lorsque l’on commence à le lire, car cela réduirait Vestine au silence. Et ces mots, nécessaires, doivent faire leur chemin jusqu’à nous.

Vestine, une légende noire de Virginie Jouannet Roussel, aux éditions Actes Sud Junior« Un jour Bernstein m’a demandé de nommer ce qui s’était passé pour moi là-bas, sur la route. Il m’a expliqué que donner un nom aux choses pouvait aider, alors j’ai dit « ma légende noire » et il a eu l’air très satisfait. Bien sûr, il avait deviné que je ne parlais pas de couleur de peau mais d’une histoire de nuit, de froid, malgré le soleil qui tape, une histoire peur noire… »

Vestine, une légende noire de Virginie Jouannet Roussel
Aux éditions Actes Sud Junior
Collection D’une seule voix
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Moi et mon Mammouth de Joel Stewart

Catégorie Incontournable Littérature Jeunesse -Album-
À partir de 4 ans


Voilà un petit garçon qui a un léger souci : il adore bricoler, mais à chaque fois qu’il se lance dans la confection d’un objet, celui-ci ne correspond pas tout à fait à ses attentes…

Le petit bricoleur

Comme il est sérieux (et tenace !), il prend le taureau par les cornes :

« Alors, j’ai décidé d’acheter un kit de fabrication, avec les instructions de montage et tout et tout. Normalement, je ne pouvais pas me tromper.Mais, quand j’ai terminé…
… c’était beaucoup plus grand que prévu.
Et ça ne ressemblait pas du tout au dessin sur la boîte. »

Le mammouth
Voilà la situation initiale de l’album Moi et mon Mammouth, et la suite est à la hauteur de ce début ! Car le Mammouth – en plus d’être énorme et poilu – sait voler…

Il emmènera le petit garçon bricoleur jusqu’au pôle, histoire de nouer quelques contacts avec les renards polaires (qui sont, peu de gens le savent,  d’incroyables sculpteurs sur glace).

S’il y a un album qui sait charmer sur tous les plans, que ce soit par ses illustrations ou son texte, c’est bien Moi et mon Mammouth.

Fantaisie, légèreté, pays imaginaire, clins d’œil, tout est réuni pour en faire un moment de lecture précieux. Et le personnage principal est un petit garçon adorable, avec lequel s’identifier sera facile.
Impossible de résister à l’envie de le suivre : il n’est pas parfait, comme en témoigne son problème de bricolage, pas héroïque non plus :

« Nous avons décollé. Je n’avais même pas peur de survoler la ville sur le dos d’un mammouth volant.
Au bout d’un  moment, j’ai même ouvert les yeux. »

vol de mammouth
Le concours de sculpture sur glace des renards polaires vaut le détour ! Certaines réalisations sont particulièrement étonnantes au milieu de la banquise : escargot, chapeau de cowboy, banane, cactus…

Le concours de sculpture sur glace
Et la dernière page met en scène toute la magie de ce petit monde. C’est une belle envolée vers un pays très très lointain devenu accessible.

Publié en septembre 2007, cet album de Joël Stewart devrait faire partie de toutes les bibliothèques enfantines. Pas d’hésitations à avoir : adoptez ce Mammouth !

Moi et mon Mammouth de Joel Stewart

Moi et mon Mammouth de Joel Stewart
Adaptation française de Didier Debord

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Quand le cœur s’arrête d’Adriana Lisboa

Catégorie Littérature jeunesse -Roman-
Parution en juillet 2009
Pour adolescents

Adriana Lisboa« Je suis resté toute la semaine chez eux, dans la chambre de Paloma, à écrire sans m’arrêter sur cet ordinateur. »

Il a quinze ans et habite Rio de Janeiro. Ce qu’il écrit va devenir le roman que nous lisons, Quand le cœur s’arrête, une sorte de bouteille à la mer, un signe, un appel, envoyé à un destinataire absent.

« J’avais écrit plusieurs pages, où il était d’abord question de la mer, puis des gens pressés de Rio de Janeiro, de mon père au volant et de la chanson qui dit Si a tu ventana llega/ Una Paloma/ Tratala con cariño/ Que es mi persona. J’avais raconté comment elle m’avait offert mon skate.
Une lettre pour toi.
Si c’est une lettre, pour en être vraiment une, il faut bien qu’elle soit lue, non ? »

Par petites touches, courts paragraphes, portions de textes, Adriana Lisboa dessine une vie d’adolescent : ses espoirs, ses répulsions, ses pudeurs.
Sa famille aussi, son père un peu trop brutal et sa mère
« presque belle », et ses rencontres, au milieu d’une ville de « gens pressés ».

« Je me demande bien où ils vont, tous. Je ne sais pas s’ils y pensent. Si, quand ils sortent de chez eux, le matin, ils se demandent où ils vont, et pour quelle raison ils y vont, et pourquoi il faut qu’ils y aillent en se précipitant comme ça. »

C’est un texte délicat et sensible, qui pousse à la rêverie tout en donnant accès à une matière tangible : les écrits, pensées, et confidences d’un jeune garçon. La ville de Rio de Janeiro est une singulière toile de fond, car vue à travers les yeux du narrateur.

Lui se sent différent des siens, « une case de plus ou de moins » selon sa mère.
Il se trouve tiraillé entre deux sentiments extrêmes et simultanés : son premier amour d’une part et un accident dramatique de l’autre.
Le « tu » à qui il s’adresse est une silhouette qui plane sur tout le récit et lie les paragraphes entre eux, leur donnant une force émouvante, aux couleurs de chambre d’hôpital et de coma…

Sous la violence
des sentiments son « cœur, parfois, s’arrête de battre ».

Quand le coeur s'arrête d'Adriana Lisboa, aux éditions La Joie de Lire« J’ai déjà ressenti ça quelquefois, et ce n’est pas une façon de parler, ce n’est pas une image poétique. Je suis convaincu que le cœur s’arrête VRAIMENT de battre. Du moins, le mien, il s’arrête. Ç’a commencé avec Paloma et, par la suite, ça m’est arrivé plusieurs fois. Et elle y était toujours pour quelque chose. »

C’est un plaisir de retrouver Adriana Lisboa, après Des roses rouge vif, prix José Saramago 2003. Son style, tout en finesse, touchera les adultes comme les adolescents.

Quand le cœur s’arrête d’Adriana Lisboa
Traduit du portugais (Brésil) par Dominique Nédellec
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